L’activité discographique et sur scène de Joe Bonamassa est pour peu dire intense, pratiquement frénétique. Des publications à profusion et des dizaines et des dizaines de concerts caractérisent la carrière du guitariste/chanteur/compositeur originaire d’Utica (Comté d’Oneida, État de New York).
Si l’on ajoute à cela les innombrables importantes participations à d’autres projets (les collaborations avec la chanteuse Beth Hart, les activités présentes et passées avec les formations Bloodline, Black Country Communion et Rock Candy Funk Party ainsi que l’adhésion à de nombreux hommages), on ignore comment il trouve le temps d’enregistrer de nouveaux titres sous son nom.
Et pourtant, depuis des années la carrière discographique de l’impétueux guitariste reste rivée à de très hauts niveaux de qualité. Comme le montre le disque (le premier d’un nouveau long chapitre?) de 2016 intitulé Blues Of Desperation, onze pistes composées par Bonamassa avec d’autres artistes (James House, Tom Hambridge, Gary Nicholson, Jeffreys Steele, Jerry Flowers) ou en solitaire (comme le morceau qui clôture l’album, intitulé What I’ve Known For A Very Long Time) où le blues est magistralement renforcé par des injections de rock tonique et irrépressible.